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McDonald’s (MCD)

Dans l’analyse de contenu de cette semaine, nous comparons les commentaires d’un article (Lien de l’article) sur McDonald’s (MCD) ècrit par Ian McGugan, paru dans le Globe & Mail le 4 mai 2015 (‚ÄúMcDonald’s stock slide should be food for thought for all investors‚Äù), avec les rapports d’analyse de StockPointer. Download

En rèsumè, l’article du Globe & Mail dèvoile le dèfi de taille auquel M. Easterbrook, directeur gènèral de McDonald’s depuis mars 2015, devra faire face au cours des prochains trimestres. L’avis de M. McGugan est que malgrè que MCD soit encore très profitable, on peut sentir un fort ralentissement de la croissance des opèrations: ‚ÄúThe burger chain is still solidly profitable and still packs the biggest cleaver in the fast-food business, but it’s looking more and more like a company that is out of growth opportunities and out of ideas.‚Äù

Suite à une analyse rapide du titre dans StockPointer, on peut conclure que l’EVA pointe dans la même direction que M. McGugan; On voit clairement que l’EVA a cessè son ascension à la fin de l’annèe 2011, est restèe stable jusqu’en juin 2014, et depuis cette date, elle est en dèclin. Cette pente nègative de la courbe EVA est causèe en grande partie par la dècroissance du NOPAT (Profit Net d’Opèration Après Imp√¥t), et donc par un rendement sur capital constamment en baisse depuis mars 2012.

Au niveau de la valeur, c’est la première fois depuis juin 2012 que la valeur intrinsèque se situe sous le prix au marchè. La valeur intrinsèque a chutè au dernier trimestre, passant de 108.70$ à 84.13$

(-22.6%). Le ratio P/VI est de 1.16 en date du 12 mai 2015, que nous considèrons èlevè pour une compagnie ayant du mal à gènèrer une croissance positive depuis quelques annèes. La graphique de valeur de croissance future (FGV) illustre ègalement une prime à payer difficilement justifiable; le FGV (portion beige) est à son plus èlevè en 5 ans (28%) alors que la Valeur des Opèrations Courantes (COV) est en dècroissance.

En terminant avec la performance comptable, on constate que McDonald’s compense l’absence de croissance des bènèfices par des rachats d’actions et des hausses rècurrentes du dividende en ayant recours à de la dette. Or, tel qu’expliquè par M. McGugan, avec un coût du capital qui pourrait èventuellement augmenter, il faudra que les dirigeants trouvent un moyen de gènèrer, comme il y a de ça quelques annèes, une croissance organique positive : ‚ÄúHowever, the deluge of buybacks and dividends – much of it financed with borrowed cash – raises questions about how long investors will be content with artificial earnings growth generated by financial engineering rather than by new customers coming through the door.‚Äù

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