Un examen du troisième trimestre récemment terminé montre que les secteurs les plus performants, tant sur le marché canadien que sur le marché américain, sont ceux qui sont sensibles aux taux d’intérêt, tels que les services publics (en hausse de 9% et 6% au cours du trimestre, respectivement). et l’immobilier (en hausse de 7,4% et 4,9%). Aujourd’hui, nous nous concentrons sur les services publics. Le secteur a bénéficié de la baisse récente des taux d’intérêt à long terme et de l’appétit du marché pour les actifs productifs, et opère principalement dans le cadre de contrats à long terme. Par conséquent, sur notre écran, nous recherchons des sociétés de services publics défensives qui ont un historique attrayant de croissance du dividende.
Pour le Globe and Mail de cette semaine, on cherche des entreprises de services publics capables de générer une croissance des dividendes.
Nous avons examiné l’univers des services publics nord-américains en nous concentrant sur les critères suivants:
- Capitalisation boursière supérieure à 5 milliards de dollars;
- Un bêta faible – une action dont le bêta est inférieur à un est considérée comme moins volatile que le marché et donne finalement aux entreprises un avantage défensif;
- Croissance sur trois mois du bénéfice net d’exploitation après impôt (NOPAT). Une mesure de l’efficacité opérationnelle qui exclut les coûts et les avantages fiscaux du financement par emprunt en se concentrant simplement sur les activités principales de la société, déduction faite des impôts;
- Un indice de performance économique actuel (EPI) égal ou supérieur à un – ce rapport correspond au rendement du capital par rapport au coût du capital. Cela donne aux actionnaires une idée du rendement de la société sur chaque dollar dépensé. un PEV de l’un indiquerait que le remboursement de capital est juste suffisant pour couvrir les coûts du capital.
- Rendement de dividendes supérieur à 2% et croissance du dividende sur des périodes de un, deux et quatre ans;
- Une variation positive sur 12 mois de la mesure de la valeur économique ajoutée (EVA) – un chiffre positif nous montre que le bénéfice de la société augmente à un rythme plus rapide et supérieur au coût du capital. L’EVA est le bénéfice économique généré par l’entreprise et est calculé comme étant le NOPAT moins les dépenses en capital.